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Nous contacterAccueil > Actualités > Intelligence Auto n°59 – Mai 2023 Voitures électriques : quel profil d’acheteurs pour les modèles les plus autonomes ?
Alors que le cap des 100 000 bornes de recharge a, enfin, été atteint, les ventes de voitures électriques tirent le marché des voitures neuves vers des sommets. L’autonomie reste un enjeu majeur pour les conducteurs. Déroutant alors de constater que les voitures les plus autonomes sont achetées par les automobilistes des grandes villes.
Neuvième mois consécutif de hausse
En avril 2023, les immatriculations de voitures neuves ont bondi de 22% par rapport à avril 2022. Il s’agit du neuvième mois consécutif de croissance exceptionnelle. Cette forte tendance contraste, nettement, avec l’activité d’avril 2022 fortement en baisse avec -23%.
Ainsi, 132 509 voitures neuves ont été livrées en avril 2023, contre 108 724 en avril 2022. On est encore très loin des volumes de 2019 qui atteignaient les 188 195 unités.
Depuis le début de l’année, le marché des voitures neuves est en progression de 17% avec 553 396 immatriculations.
Des préoccupations pour la fin de l’année
La période actuelle permet d’être relativement optimiste pour les mois à venir. Aux dires des constructeurs, les portefeuilles de commandes sont bien remplis. Des véhicules incomplets sont également stockés sur les sites de production, en attente d’être finis lorsque les pièces seront disponibles. Il reste qu’une fois ce stock produit et livré, les perspectives sont plus sombres. Le niveau des commandes est au plus bas, en baisse de 16% entre janvier et avril 2023.
D’autant plus préoccupant que la confiance des ménages dans l’avenir est dégradée depuis le début de l’année, selon l’Insee. Les Français considèrent leur situation financière moins bonne. Selon eux, il est opportun d’épargner (notamment en raison de la hausse des taux d’intérêt sur les produits d’épargne) plutôt que de consommer. Les anticipations d’inflation s’avèrent à un niveau élevé. L’économie française reste pénalisée par une inflation persistante et des taux d’intérêt plus élevés qu’auparavant. Le pouvoir d’achat des automobilistes en est d’autant plus plombé.
La Spring numéro 1
Deux ans après le lancement de la Spring, Dacia est en tête des ventes des voitures électriques en avril 2023. Il est vrai que 60% des voitures électriques sont achetées par des particuliers. La Spring du fait de son tarif modéré (environ 20 000 €) est bien placée pour bénéficier du bonus écologique (5 000 à 7 000 € selon le revenu fiscal de l’acheteur).
Viennent ensuite Peugeot, Renault. Suivent l’américain Tesla, Fiat et le chinois MG. Les marques françaises se battent pour maintenir leur domination sur l’électrique comme sur le thermique.
Ce segment de marché s’avère concentré entre les mains de quelques constructeurs. 80% du marché de la voiture électrique est entre les mains des dix premières marques (sur 30 marques au total).
Du côté des motorisations, les voitures électrifiées (électriques et hybrides) continuent de tirer le marché vers le haut. Alors que la barre symbolique des 100 000 bornes de recharge a été enfin franchie. Les immatriculations des modèles électriques affichent une progression de 35%, à 17 112 unités, pour atteindre 13% du marché, tandis que celles des hybrides gagnent 22% (dont 6% pour les modèles rechargeables), avec 41 807 immatriculations (dont 10 874 pour les rechargeables). Les véhicules fonctionnant avec des carburant alternatifs (essence plus GPL) ont aussi le vent en poupe : + 111% à 5 885 immatriculations.
Les motorisations essence, quant à elles, suivent peu ou prou l’évolution du marché, en hausse de 31% et les Diesel, sans réelle surprise, n’en finissent pas de sombrer (-19%).
Le report des exclusions de circulation donne une bouffée d’air au marché d’occasion
Le marché des véhicules d’occasion poursuit sa baisse (-3,2%), mais à un rythme moins marqué que les mois passés. 420 067 voitures ont changé de main en avril. L’envolée des prix de l’occasion semble désormais freinée par une offre plus abondante.
Les immatriculations des VO les plus récents demeurent à des niveaux bas (-9,4% ; 130 041 immatriculations). L’annonce de possibles reports des exclusions de circulation de certaines grandes villes, comme Paris par exemple (un report de 18 mois, décalant l’échéance à fin 2024, début 2025, est pressenti) semble avoir redonné quelques couleurs au marché des VO les plus anciens, en repoussant l’urgence de changer de voiture. Ainsi, les immatriculations des VO de 5 à 10 ans d’ancienneté ont progressé de 0,5 %, à 88 776 immatriculations et celles des modèles âgés de plus de dix ans se sont quasiment stabilisées (-0,4%) à 201 250 unités.
N°1 des ventes d’occasion par segment
Les marchés des véhicules neufs retrouvent le chemin de la croissance
Seule exception, les immatriculations de cyclomoteurs restent en berne. Le contraste est saisissant avec la belle croissance du marché des voitures sans permis. Doit-on déjà y voir un transfert de clientèle ados entre ces deux univers ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer.
En revanche, les marchés d’occasion sont orientés à la baisse, hormis les véhicules utilitaires, les tracteurs agricoles et les voitures sans permis qui ont décidément le vent en poupe.
Préoccupation majeure des acheteurs, l’autonomie des voitures électriques est étroitement liée au niveau de prix des véhicules. Plus un véhicule peut parcourir de kilomètres sans avoir besoin d’être rechargé, plus il coutera cher (performance de la batterie). Alors que pour les voitures thermiques, le prix est lié au niveau d’équipement /option /finition /motorisation et non pas à l’autonomie.
Pour l’heure, les véhicules dont l’autonomie se situe entre 362 et 460 km (valeur médiane) et dont le prix s’élève en moyenne à 40 000 € (prix catalogue hors option et hors bonus) remportent la palme. Au premier trimestre 2023, 80% des immatriculations de voitures électriques se sont ainsi concentrés sur les segments B (exemple : Peugeot 208), B-SUV (ex : Hyundai Kona), C-SUV (ex : Volvo XC40) et C (ex : Renault Megane-E).
Alors que l’on pourrait penser que les habitants des grandes villes seraient moins enclins à privilégier les modèles présentant l’autonomie la plus importante, notamment en raison de l’accès au réseau des bornes publiques, il n’en est rien. Sur les premiers mois de l’année en cours, ces derniers ont privilégié les véhicules les plus autonomes. Ainsi, les habitants de Paris ont opté pour des modèles pouvant parcourir 430 km (valeur médiane), ceux vivant à Marseille-Aix en Provence, pour des véhicules affichant une autonomie de 395 km et ceux de Lyon, de 386 km. En revanche, dans les petites agglomérations et les zones rurales, les acheteurs ont choisi des voitures électriques avec une autonomie plus faible (362 km).
Il semblerait que l’autonomie du véhicule choisi ne soit, définitivement, pas une question de distance à parcourir pour les acheteurs, mais davantage liée au budget disponible.
Nous sommes à votre écoute.
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