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Nous contacterAccueil > Actualités > Intelligence Auto n°70 – Mai 2024 Les prix des voitures électriques creusent l’écart
Encore un mois très dynamique pour le marché automobile français. Le calendrier y contribue largement. Les livraisons de voitures acquises grâce au leasing social viennent aussi gonfler les chiffres.
Une croissance en trompe l’œil
Après un léger fléchissement en mars, essentiellement dû à des jours ouvrés en moins par rapport au mois de mars 2023, le marché de l’automobile français poursuit sa croissance, même si le rythme ralentit. En avril, les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 11%. Cette hausse est en trompe l’œil. En effet le mois d’avril 2024 comporte deux jours ouvrés de plus qu’avril 2023. Corrigés de ces deux jours ouvrés en plus, le marché serait stable à +0,4%.
146 977 voitures neuves ont été immatriculées sur le mois écoulé, contre 132 506 en avril 2023.
Depuis le début de l’année, le rythme de croissance connait cependant un ralentissement : +7% par rapport à la même période de l’année passée. Pour rappel, 2023, l’année de rattrapage, la hausse était de 17% de janvier à avril.
L’effet bonus – l’attribution du bonus est restreinte à présent aux modèles électriques bénéficiant d’un score environnemental minimal – est passé par là, le montant du bonus ayant été également diminué de 1 000 euros pour les ménages les plus aisés depuis la mi-février. Par ailleurs, le montant du malus écologique s’est lui alourdi et s’applique depuis le 1er janvier 2024 à partir de 118 grammes de CO2/Km, au lieu de 123 grammes de CO2/Km en 2023.
Particuliers : 2/3 des acquisitions en leasing
Sur le mois écoulé, les locations avec option d’achat et les locations longues durées ont représenté au total 64% des ventes de voitures neuves chez les particuliers.
Offrant la possibilité d’un meilleur contrôle des dépenses liées à leur voiture, dans un contexte de transition écologique – et donc de véhicules plus chers – et d’inflation persistante, les particuliers continuent de se tourner de plus en plus vers le leasing pour financer leurs achats automobiles. Le leasing électrique ou social, la voiture électrique à 100 euros pour les ménages modestes, a également un impact.
+45% pour l’électrique
Contrairement au reste de l’Europe, où les ventes de véhicules électriques sont en recul, les immatriculations en France continuent de progresser : +45% sur le mois écoulé, avec 17% de part de marché.
Les motorisations hybrides (39% du marché) de leur côté, enregistrent une hausse de 36% de leurs immatriculations. Dans le détail les hybrides légères (MHEV) progressent de 38% avec une part de marché de 13% et de 56% pour les hybrides non rechargeables (HEV) avec une part de marché de 19%. Les hybrides rechargeables (PHEV) voient en revanche leurs immatriculations stagner.
L’essence chute sensiblement (-12%), tandis que le diesel poursuit son déclin (-18%). À noter la bonne performance du GPL, principalement soutenue par la vente de modèles Dacia, avec des immatriculations en hausse de 12% et une part de marché de 4%, quasiment au même niveau que le diesel (8%) ou que les hybrides rechargeables (7%).
Les SUV se maintiennent sur la première marche du podium
Nonobstant l’augmentation des tarifs de stationnement à Paris pour les grands SUV, les véhicules tous terrains/tous chemins séduisent toujours plus. Ils occupent sans équivoque la première place du podium des carrosseries, comme au mois de mars. En avril, les SUV ont représenté 48% du marché des VPN, soit quasiment deux points de plus que sur le même mois de l’année écoulée. Avec des immatriculations qui se sont élevées à 70 304 unités (+14%), ils creusent l’écart avec les berlines, numéro deux du podium (44% du marché), avec des ventes en hausse de 9%.
+11% de croissance
Conséquence de la baisse des prix constatée depuis le début de l’année, de l’augmentation des modèles disponibles et des deux jours ouvrés supplémentaires en avril, le marché de l’occasion s’envole à +11%, avec 463 767 voitures écoulées en avril.
Les voitures Crit’Air 0 (c’est-à-dire les voitures électriques) voient leurs immatriculations bondir de 64% avec une part de marché de 2%, les Crit’Air 1 de 28% avec une part de marché de 35% et les Crit’Air 2 de 6% (34% du marché). À partir de Crit’Air 3, tous les modèles d’occasion enregistrent des baisses de volume : -2% pour les Crit’Air 3 (19% du marché), -8% pour les Crit’Air 4 (6% du marché) et -9% pour les Crit’Air 5 (1% du marché).
Les marchés du neuf comme ceux de l'occasion réalisent de très bonnes performances en avril 2024. Les 2 jours ouvrés en plus ce mois-ci versus mars 2023 y ont largement contribué.
Mauvaise nouvelle pour le portefeuille des Français : le prix moyen (prix catalogue hors négociation, hors options et hors bonus-malus) des voitures neuves progresse, encore et toujours. Après une hausse de 8% en 2022, puis de 7% en 2023, les premiers mois de 2024 ne dérogent pas à la règle : entre janvier et mars, le prix moyen a encore progressé de 1% par rapport à la même période de l’année passée, et s’élève à présent à 35 601 euros (contre 35 117 euros entre janvier et mars 2023).
Si le rythme de croissance du prix moyen ralentit par rapport aux années passées, avec une baisse pour les hybrides légères (-1% à 34 558 euros), la hausse du prix est sensible pour les voitures électriques (+2% à 41 998 euros) – la marque MG enregistre même une augmentation de 10% de son prix moyen et la marque Smart un bond de 45% - et pour les hybrides rechargeables (+6% à 62 751 euros). A noter qu’entre ces deux motorisations, électriques et hybrides rechargeables, l’écart de prix se creuse en faveur des premières : sur les 3 premiers mois de l’année, l’écart de prix est ainsi de 20 753 euros, soit 2 940 euros de plus qu’au premier trimestre 2023. On peut y voir l’effet montée en gamme des hybrides rechargeables, avec la forte présence notamment de marques allemandes premium sur ce segment : Mercedes, BMW, Audi et Porsche.
Entre les motorisations électriques (BEV) et hybrides non rechargeables (HEV), l’écart de prix en revanche est en faveur des secondes : 6 804 euros au premier trimestre 2024 contre 6 045 euros au premier trimestre 2023.
L’écart entre les motorisations BEV et essence, pour sa part est nettement en faveur de la seconde catégorie : 14 813 euros. Et continue de croître : il s’élevait à 13 028 euros au premier trimestre 2023.
L’écart se tend légèrement entre les véhicules électriques et ceux qui roulent au diesel : il s’élève à 3 882 euros contre 3 813 euros au premier trimestre 2023.
La profession se demande régulièrement si le « plateau » dans l’adoption de l’électrique est atteint. À ce jour, nous pouvons surtout constater un manque d’offre de modèles électriques sur les segments B et B SUV et des prix élevés.
Et si le rythme de croissance du prix moyen des voitures électriques ralentit, on ne peut pas s’attendre à une véritable baisse dans le futur. Sauf si le marché adopte massivement les modèles à prix modérés qui seront commercialisés prochainement. Ce qui est loin d’être une évidence !
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