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Intelligence Auto n°54 – Décembre 2022

Les tendances et les comportements du marché automobile, les analyses de nos experts Data

16/12/2022

Temps de lecture : 10 minutes
  1. L'édito

    L’embellie se poursuit sur le marché des voitures neuves, à la faveur des livraisons de voitures tant attendues, plutôt qu’à un engouement des commandes. Les voitures d’occasion sont rares et chères. Le pouvoir d’achat est plus que jamais au cœur des préoccupations des acheteurs. Pas étonnant alors que le recours à la location avec option d’achat ou de longue durée devienne la norme. Cette tendance n’est définitivement pas la résultante d’un abandon volontaire de la propriété mais bien un enjeu fort de pouvoir d’achat.

Les chiffres du véhicule neuf

  1. Baromètre Marché Immatriculations - Novembre 2022

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Baromètre Marché Immatriculations - Novembre 2022
  1. Évolution des immatriculations VPN du mois de Novembre et par année (6 ans)

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Évolution des immatriculations VPN du mois de Novembre et par année (6 ans)
  1. UNE CROISSANCE A DEUX CHIFFRES POUR LE MARCHÉ DES VOITURES NEUVES


    Quatrième mois consécutif de hausse

    Après plus d’une année de ventes en berne, le marché des voitures neuves reprend des couleurs depuis le troisième trimestre 2022. Avec +10% (vs nov.2021), novembre est le quatrième mois consécutif de hausse des immatriculations de voitures neuves. Cette tendance sera-t-elle de bon augure pour la fin de l’année ? Rien n’est moins sûr.

    La tendance baissière semble enrayée. On assiste, même, à une accélération du rythme de croissance en novembre, après +4% en août, +5,5% en septembre et octobre et maintenant +10%.

    Seule ombre à ce tableau idyllique, les volumes écoulés s’avèrent extrêmement faibles.
    Les 133 960 voitures neuves vendues en novembre, sont, certes, supérieures aux volumes de novembre 2021 (121 994 voitures), mais restent bien loin de la moyenne des ventes observées sur la période antérieure à la crise sanitaire : soit 175 000 voitures en moyenne de 2017 à 2019.


    2022 ne sera définitivement pas l’année de la reprise

    Malgré ces signaux positifs depuis quelques mois, le marché des voitures neuves demeure en fort recul à -9% sur les onze premiers mois, avec 1 371 008 unités.


    Ainsi, 2022 ne devrait pas être l’année de la reprise tant attendue depuis la crise sanitaire de 2020.

    Les incertitudes sur l’approvisionnement continuent de peser. La pénurie de semi-conducteurs pour l’automobile devrait se poursuivre jusqu’à 2024, selon les constructeurs français. A cela vient se greffer le contexte économique défavorable aux ménages, à savoir l’inflation (+6,2% en novembre sur un an selon l’Insee) et son impact négatif sur le pouvoir d’achat. Les commandes de voitures neuves sont d’ailleurs en baisse de -6% sur l’année.

  1. LE TOUT-ÉLECTRIQUE ATTISE LES CONVOITISES DES MARQUES CHINOISES


    46% de ventes de voitures électrifiées

    2035 signe la fin des ventes de voitures thermiques neuves et le passage au tout électrique. Aujourd’hui, les ventes de voitures électrifiées augmentent fortement de mois en mois. L’évolution du marché semble donc en phase avec l’échéance de 2035.

    Ce choix technologique, la voiture électrique, bouleverse l’ordre établi chez les constructeurs au niveau mondial comme au niveau national. L’américain Tesla en est l’exemple principal mais pas unique. Ainsi, le marché français attise désormais les convoitises des nouveaux entrants chinois.

    En novembre, les véhicules électrifiés font presque jeu égal avec les voitures thermiques. Les véhicules électrifiés qui regroupent les voitures 100% électriques (ou BEV) et les voitures hybrides gagnent rapidement des parts de marché. Ces voitures comptent pour 46% des ventes ce mois-ci contre 54% pour les motorisations thermiques.

    En outre, les ventes des voitures électrifiées s’avèrent largement plus dynamiques à +23% par rapport à novembre 2021, contre seulement +8% pour les motorisations essence. Les modèles diesel, en baisse de 19%, disparaissent progressivement du marché du neuf avec seulement 14% de parts de marché.

    Il est certain que dans les années à venir les voitures électrifiées stimuleront la croissance du marché du neuf.


  1. Les marques chinoises s’installent sur le segment des électriques

    Fait nouveau du mois, on est au tout début des volumes significatifs des nouveaux entrants chinois sur le marché des véhicules électriques. MG MOTORS s’octroie la sixième place du classement des ventes de BEV (avec 1 325 unités), suivi de VOLVO (GEELY) 14ème (300), DFSK 25ème (22) et AIWAYS 28ème (1).

    Les marques chinoises, très présentes au dernier Mondial de l’automobile, sont considérées comme des concurrents sérieux malgré le volume de vente actuel très limité. En effet, en Chine, les ventes de voitures 100% électriques (BEV) sont déjà un marché mature permettant de larges économies d’échelle et des gains de productivité associés. Les prix de vente sont attractifs. Certaines marques comme BYD produisent, d’ailleurs, leurs propres batteries. Il s’agit d’un avantage concurrentiel certain dans le contexte actuel.

    Avec 2 millions de véhicules électriques (BEV) vendus au premier semestre 2022, la Chine est le premier marché mondial (selon PWC). En comparaison, seulement 93 000 BEV ont été vendus en France au premier semestre.

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TOP 10 des marques sur les segments des voitures 100% électriques

Les chiffres du véhicule d'occasion

  1. LE MARCHÉ DES VOITURES D’OCCASION SOUS TENSION ENTRE MANQUE DE VOITURE ET CONSERVATION PLUS LONGUE AVANT REVENTE


    Les automobilistes conservent leur voiture plus longtemps avant de la revendre

    Le marché des voitures d’occasion est sous tension faute de voitures à vendre. En outre, les voitures sont conservées plus longtemps avant d’être remises sur le marché d’occasion.

    En 2022, la durée de possession d’une voiture (mois écoulés entre sa dernière date d'achat et sa date d'achat précédente) a considérablement augmenté à 57 mois en moyenne contre seulement 54 mois en 2019.

    Cette évolution n’est pas linéaire selon les motorisations.

    Elle est de +6 mois pour les voitures au biocarburant peu nombreuses sur le parc roulant et désormais très recherchées.

    Pour les voitures au gazole, majoritaires sur le parc roulant, là encore la durée de possession a augmenté, +5 mois.

    Du côté des voitures essence, on conserve également plus longtemps son véhicule (+4 mois).

    En revanche, pour les motorisations électriques, hybrides et gaz (GPL et gaz naturel), la durée de détention tombe au fur et à mesure que ces véhicules viennent alimenter en volume le marché occasion : -9 mois pour l’électrique, -5 mois pour les hybrides et carrément une année en moins en moyenne pour les voitures au gaz.

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Les automobilistes conservent plus longtemps leur voiture avant de la revendre
  1. La problématique vient du marché des voitures neuves en berne depuis deux ans. Ce sont autant de voitures qui ne viendront pas alimenter le marché de la seconde main.

    En corolaire, les prix des voitures d’occasion s’envolent. Les acheteurs adoptent un comportement frileux, attentiste ou se reportent sur des voitures anciennes moins chères. Ainsi, les ventes des voitures d’occasion continuent de se contracter mois après mois.

    Sur le seul mois de novembre, les volumes d’échanges ont chuté de -11% par rapport à la même période de 2021, avec 415 929 voitures. Au cours des onze premiers mois de 2022, la baisse s’accélère à -14% pour 4,8 millions de voitures d’occasion. Les volumes échangés sont faibles au regard de 2021 (qui avait été une année extraordinaire pour la seconde main avec 6 millions de VO) mais aussi au regard des 5 années précédentes.


  2. Pouvoir d’achat et motorisation

    Le nombre de motorisations sur le marché d’occasion n’a jamais été aussi important. Les automobilistes sont passés d’un monde binaire (essence vs gazole moins taxé) à une foultitude de motorisations disponibles en volumes significatifs.
    Dans ce contexte inflationniste, les automobilistes se sentent largement pénalisés. Ils voient, en effet, leur budget automobile augmenté sur tous les postes : prix d’acquisition de la voiture aussi bien en neuve qu’en occasion, flambée des prix des carburants, prix des péages, assurance …

    Fait nouveau de 2022 : le coût d’utilisation devient de plus en plus prégnant chez les nouveaux acquéreurs, avant même le coup de cœur pour un modèle de voiture, l’âge du véhicule ou le kilométrage. En effet, les acheteurs commencent à raisonner de plus en plus en termes de besoin de déplacement/mobilité pour déterminer la motorisation la plus efficace en termes énergétiques.

    Les critères à prendre en compte se résument à la zone d’habitation (urbaine/rurale) qui détermine le nombre de voitures pour le ménage (souvent 2 en zone rurale) et les distances de déplacement.
    Ainsi, le diesel qui représente encore la moitié des ventes d’occasion en novembre, reste la motorisation la plus attractive pour les gros rouleurs parcourant facilement 20 000 km/an et plus, essentiellement sur l’autoroute et la route. D’autant plus que cette motorisation décote fort en raison du bannissement des vieux diesels dans certaines villes.

    En deçà d’un tel kilométrage, les voitures hybrides (5% des vo en novembre) viennent concurrencer les motorisations essence (42%) et s’avèrent plus économes en carburant. Les versions hybrides rechargeables sont plus adaptées à des déplacements urbains/péri-urbains, offrant la possibilité de recharger facilement.

    Viennent ensuite les électriques, véritables stars des déplacements urbains dans les grandes agglomérations polluées. Elles comptent pour 1% des occasions.
    Avec la flambée des prix des carburants, les motorisations jusque là confidentielles deviennent très recherchées. C’est le cas notamment, des voitures au GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) dont les ventes sont en forte croissance, +9% en novembre avec 2 003 unités.

    Les voitures au superéthanol (ou flex fuel) commencent également à être recherchées (542 unités en novembre).

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Les ventes occasions de novembre 2022 par motorisation

Les différents marchés du véhicule : panorama

  1. LES CONTRAINTES DE DISPONIBILITÉ DES VÉHICULES SE DETENDENT SUR LES MARCHÉS DU NEUF COMME DE L’OCCASION


    Une fois n’est pas coutume, les marchés des véhicules neufs enregistrent de belles performances en novembre. Les immatriculations de voitures et de motos neuves affichent même une croissance à deux chiffres. La disponibilité des modèles et les contraintes logistiques d’acheminement depuis les sites de production semblent s’améliorer en cette fin d’année. Les véhicules utilitaires font exception. Au manque de matériel disponible s’ajoutent maintenant des commandes en berne.

    De son côté, le marché des cyclomoteurs neufs n’en finit pas de décrocher de mois en mois. Majoritairement produits en Asie, les cyclos subissent les choix de production des marques qui misent sur la rentabilité avant tout.

    Même tendance dans l’occasion. Les ventes sont en hausse par rapport à novembre 2021, à l’exception des deux principaux marchés, les voitures et les véhicules utilitaires. Là encore c’est le manque de véhicules disponibles qui explique cette contre-performance.

    En revanche, les français se reportent volontiers sur les deux-roues, les voitures sans permis de seconde main et dont les ventes sont en forte croissance.

    Les professionnels optent aussi pour l’occasion, notamment, du côté des véhicules industriels et des tracteurs agricoles qui progressent fortement en novembre.

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Genres : occasion 

Focus

  1. L’ABANDON DE LA PROPRIÉTÉ DE LA VOITURE EN FAVEUR DE LA LOCATION : UNE TENDANCE TANGIBLE ?


    En 2022, les formules locatives s’imposent

    Que représentent les formules locatives en 2022 ? Sur les onze premiers mois de l’année, les 1 371 008 voitures neuves acquises ont été financées en :

    • Achat/Crédit affecté : 43%
    • Formules locatives (location avec option d’achat/crédit-bail et location longue durée) : 52%
    • Location spécifique pour Loueurs courte durée : 5%

    Les formules locatives sont donc choisies majoritairement pour acquérir une voiture neuve.

    Ce n’a pas été toujours le cas puisque, auparavant, les financements propres et les crédits classiques/affectés constituaient l’unique mode de financement pour acheter une voiture (72% en 2011). Mais sur les onze dernières années, on observe une montée en puissance des formules locatives comme mode d’acquisition des véhicules neufs (de 23% en 2011 à 52% en 2022).
    2021 consacre la bascule entre l’achat et la location.

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2021 consacre la montée en puissance des formules locatives
  1. Formules locatives : forte progression chez les particuliers versus stabilité chez les flottes d’entreprises

    Les dynamiques s’avèrent très différentes entre les particuliers et les sociétés.

    En seulement quelques années, les particuliers ont révolutionné leur mode d’acquisition de leur voiture neuve. Encore financée à 92% par un achat ferme (crédit) en 2011, désormais une voiture des ménages sur deux est financée par des loyers mensuels de location (LOA/LLD).
    2022 est l’année de la bascule pour les formules locatives choix majoritaire chez les particuliers.

    En revanche, le recours au crédit-bail et à la location longue durée est déjà bien ancré pour l’acquisition des flottes d’entreprises. Ainsi, l’achat ferme et la location font jeu égal depuis de nombreuses années. Cette tendance plutôt stable a connu un basculement en 2020.

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Focus particuliers vs sociétés

  1. Le pouvoir d’achat n’a pas suivi l’extraordinaire poussée des prix des voitures neuves

    Les raisons de la bascule de la voiture financée par les formules locatives se résument à l’extraordinaire croissance des prix des voitures neuves. En effet, le prix moyen d’une voiture neuve est passée de 19 800 euros en 2010 à plus de 32 000 euros cette année. De son côté le pouvoir d’achat des ménages n’a pas suivi la même progression.

« C'est plutôt la préservation du pouvoir d'achat qui conduit les consommateurs vers les solutions financées, face à l'augmentation du prix et de l'usage des véhicules qui poussent à chercher les moyens de lisser la charge », analyse Julien Billon, Directeur Général AAA DATA (Les Echos - 12/12/2022)
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Evolution comparée du SMIC* horaire et des prix des voitures neuves (indice base 100 en 2010)
  1. Pour répondre à cette problématique de pouvoir d’achat, les acheteurs ne se démunissent plus de leur épargne pour acheter une voiture neuve mais préfèrent payer un loyer mensuel.
    En contrepartie, on observe un rajeunissement de l’âge moyen de l’acheteur de voiture neuve ayant recours à la LOA/LLD, autour de 45 ans contre 53 ans pour les acheteurs à crédit/comptant. Les plus jeunes se reportent, quant à eux, sur la voiture d’occasion.
    En outre, les contrats de LOA/LLD favorisent la fidélité de l’automobiliste à la marque ainsi que la montée en gamme des voitures prises en location.

    La problématique se pose sur l’occasion aussi

    La problématique du pouvoir d’achat gagne aussi le marché des voitures d’occasion. Ce dernier subit la propagation du renchérissement des prix des voitures neuves avec un décalage temporaire. A cela s’est ajouté cette année, le surcroit de demande de voitures par rapport à l’offre de voitures d’occasion. Les prix ont subi une pression à la hausse rarement observée les années précédentes.

    La tendance à l’adoption des formules locatives a, donc naturellement, franchi la barrière du véhicule d’occasion. Il s’agit encore d’une tendance émergente :

    • Plutôt sur les véhicules récents et de second cycle de location (retour de flottes d’entreprises et de loueurs exclusivement)
    • Volume encore faible (3,5% des occasions) mais le rythme double et va croitre avec l’arrivée des véhicules électriques sur le marché occasion. Actuellement, les voitures électriques comptent seulement pour 2% des occasions. Mais leur volume va croitre au fur et à mesure de leur expansion sur le marché du neuf.


  2. En conclusion …

    Abandon de la propriété ? A la lumière des éléments observés pas vraiment un enjeu d’usage mais plutôt un sujet de pouvoir d’achat et d’érosion de la volonté de financer un véhicule sur l’épargne personnelle ou sur un crédit affecté.

    Tendance durable ? Oui dans la mesure où les prix des véhicules neufs vont poursuivre leur hausse et cette hausse va se propager sur le marché de l'occasion (renforcé par les valeurs résiduelles des véhicules électriques qui restent durablement élevées).

    Les facteurs qui alimentent cette spirale inflationniste des prix sont déjà bien identifiés :

    • Les coûts de production : énergie/travail/impôts, particulièrement sous pression en 2022 ;
    • Toujours plus de sécurité passive & active et d’autonomie du véhicule ;
    • Les facteurs réglementaires, technologiques et contraintes associées : Injonction du tout électrique en 2035, enjeux sourcing des batteries et matières premières ;
    • Orientation de l’offre produit en contenu technologique : gamification de l’expérience de conduite (inclure des pratiques utilisées dans les jeux vidéo pour rendre plus ludiques certaines actions perçues comme ennuyantes) ;

    Les limites : inquiétude sur le niveau même des loyers qui suit logiquement l’évolution des prix des véhicules, notamment sur l’électrique :

    • Véhicules électriques avec une cible plutôt populaire à 40 000 euros, prime à l’achat de 6 000 euros déduite. Loyer mensuel à 350 euros avec un apport de 5 000 euros.
    • Premiers signes de réflexion sur les loyers avec les initiatives de leasing social.
    • L’arrivée et la percée des marques chinoises de modèles électriques pourrait contribuer à modérer la hausse des prix mais le positionnement marketing de ces dernières reste assez « premium » à ce stade.

    Par conséquent, les formules locatives sont, aujourd'hui, des moyens d’accéder à la mobilité plus que le signe d’un changement de paradigme : usage vs propriété.

    Le passage à l’usage automobile vs la propriété nécessite :

    • L’abandon des « anciens » critères personnalisés du choix automobile : autonomie excessive au regard de l’usage réel, les choix de couleur, des options … une certaine dépersonnalisation ;
    • Le passage à l ’échelle des solutions de MAAS (mobilité comme service) qui doivent embarquer, en plus des services, un modèle économique capable de supporter le renchérissement des prix des véhicules.

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