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Nous contacterAccueil > Actualités > Communiqué de presse 1er juillet 2025Pas d’embellie pour le marché automobile français
👉 Le marché français des voitures neuves perd encore 7 % en juin.
👉 Les immatriculations des flottes pèsent le plus sur le marché avec une chute de 19 %.
👉 Les modèles électriques, en baisse globale de 3 %, n’attirent plus les particuliers.
👉 Alors qu’il résistait bien ces derniers mois, le marché de l’occasion est lui aussi en repli notable
de 4 % sur juin.
👉 FOCUS : la dépréciation des voitures électriques d’occasion, comparée à leurs équivalents thermiques.
Avec un nombre de jours ouvrés identique, le marché français des voitures neuves perd 7 % en juin et maintient son recul depuis le début de l’année à - 8 %. La baisse concerne une fois encore le canal des particuliers, mais surtout celui des flottes qui chute de 19 %. Même les canaux dits tactiques sont en recul de 2 %.
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 169 503 immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) sur le mois écoulé. Presque tous les canaux de ventes sont en baisse, à l’exception notable des loueurs courte durée, qui progressent de 5 % à l’approche des vacances d’été et permettent à certaines marques de compenser des volumes d’immatriculations en berne. Ces immatriculations dites tactiques contribuent aussi à soutenir les motorisations électriques, qui profitent surtout de la forte demande des flottes.
« Il s’agit du sixième mois consécutif de baisse, mais le début de cette séquence remonte à plus d’un an, seulement interrompu par un rebond artificiel en décembre » rappelle Marie-Laure Nivot, Head of automotive market analysis chez AAA DATA. « Bien que les commandes de voitures particulières neuves se soient légèrement reprises en juin selon le baromètre du CCFA, elles restent en net retrait de 8 % au cumul depuis le début de l’année. Le nouveau barème du bonus écologique qui vient d’être annoncé puis le leasing électrique attendu à la rentrée laissent quand même espérer un retournement de tendance pour les électriques. »
Un arrêté du 20 juin donne déjà les contours de la location sociale de voiture électrique (souvent appelée « leasing social ») dont certaines modalités restent encore à préciser. Il sera désormais financé par les CEE (certificats d’économie d’énergie), donc par les fournisseurs d’énergie et non plus par l’Etat. Toujours sous conditions de revenu, il vise à soutenir la location d’au moins 50 000 voitures particulières électriques. Plusieurs marques ont déjà communiqué sur les montants des loyers, plus élevés que l’an dernier, notamment parce que l’aide n’inclut plus le bonus écologique.
Par ailleurs, le gouvernement fait évoluer à partir du 1er juillet le dispositif du bonus écologique, revalorisé puisque son montant maximal passe de 4 000 à 4 200 euros pour les ménages les plus modestes et de 2 000 à 3 100 euros pour les autres. Lui aussi est désormais financé par les CEE.
Dans ce tableau peu réjouissant du marché des voitures neuves apparaissent pourtant quelques signaux positifs, comme les SUV, dont la part grimpe à 53 %, et la dynamique de quelques marques qui bénéficient d’un plan produit favorable. C’est le cas de Dacia, en progression de 27 % et même 33 % auprès des particuliers.
Autre signal positif, la bonne tenue persistante des motorisations hybrides (+ 13 % dans leur ensemble et 51 % du marché), à l’exception des rechargeables à – 16 %. Les hybrides classiques (HEV) gagnent 11 % au global (+ 30 % auprès des particuliers). Les microhybrides (MHEV) font encore mieux avec + 30 % au total.
A l’inverse, les immatriculations de modèles électriques reculent de nouveau (- 3 %) et ne trouvent plus grâce aux yeux des particuliers (- 30 % sur ce canal), tandis que les flottes accélèrent encore leur transition énergétique et accroissent leurs volumes de 49 % sur cette motorisation.
Tout en occupant la tête du classement des immatriculations de modèles électriques avec son SUV Model Y, Tesla ralentit sa chute en perdant 10 % sur le mois. Les modèles Renault 5 et Scenic complètent le podium électrique, sans empêcher un recul de 13 % de la marque sur cette motorisation. Quelques progressions méritent toutefois d’être notées, parfois fortes et sur des volumes significatifs (par ordre décroissant) : BMW, Audi, Mini, Skoda, Dacia, Kia, Mercedes, Ford, BYD, Hyundai, Xpeng, DS Automobile, Porsche…
Simple trou d’air ou retournement de tendance ? Après un ralentissement en mai et malgré des transactions entre particuliers toujours dynamiques (+ 9 %), le marché de l’occasion subit sa baisse mensuelle la plus marquée depuis le début de l’année, à – 4 %. Sa progression sur le semestre s’essouffle à + 1 %. En juin, 449 070 voitures ont changé de propriétaires.
Le vote de l’Assemblée nationale en faveur de la suppression des ZFE, qui reste à confirmer, n’a pas d’effet visible sur les modèles à vignettes Crit’Air 3 et plus, dont les parts respectives continuent à reculer dans les transactions (- 7 % pour les Crit’Air 3).
Les résultats restent très contrastés selon les motorisations, puisque les électriques (à vignette Crit’Air 0) progressent de 15 %. Hormis les rechargeables à + 9 %, les hybrides font encore mieux : + 43 % pour les HEV, +19 % pour les MHEV. A l’inverse, les thermiques perdent peu à peu du terrain avec un repli de 8 % pour les diesels, qui restent très majoritaires avec une part de 46 %, et – 9 % pour les VO à essence (38 % des transactions).
Dans une étude réalisée pour AVERE France Mobilians au premier trimestre 2025, AAA Data s’est intéressé à l’écart de dépréciation des voitures électriques d’occasion de moins de 3 ans, comparée à celle de leurs équivalents à moteur thermique, moins de 3 ans également. Sont pris en compte pour les VN le prix catalogue hors options, hors rabais et hors bonus/malus. Et pour les VO, le prix moyen est issu d’annonces de professionnels. Trois modèles représentatifs ont été retenus : la Renault Twingo, proposée en électrique et en essence, la Nissan Leaf comparée au Nissan Juke et la Tesla Model 3 face à la BMW Série 3.
Il ressort de cette étude que la dépréciation des modèles électriques est bien plus rapide, mais avec d’importantes nuances. Ainsi la différence est la plus forte pour la Twingo, puisque la version électrique perd 48 %, contre 26 % seulement pour son homologue à essence, mais avec un kilométrage moyen bien plus élevé (19 286 km en électrique contre 13 370 km en essence). L’écart est le plus faible entre les deux modèles Nissan (- 37 % pour la Leaf contre – 30 % pour le Juke), mais la compacte électrique n’affiche que 15 182 km en moyenne contre près du double pour le petit SUV thermique. Enfin la Tesla Model 3 se déprécie en moyenne de 35 % avec un kilométrage moyen de 28 787 km, qui correspond à son usage plus routier, tandis que la BMW Série 3 ne perd que 19 % avec un kilométrage encore plus élevé (39 914 km).
aaadata@rumeurpublique.fr
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