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Nous contacterAccueil > Actualités > Intelligence Auto n°69 – Avril 2024 Pourquoi le boom des voitures sans permis s’accélère ?
Les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Le hasard du calendrier a fortement pénalisé la belle trajectoire du marché automobile, entamée depuis le début de l’année.
Un recul en trompe l’œil
Après plusieurs mois de croissance continue, le marché automobile marque un léger recul. En mars 2024, les immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) ont diminué de 1%, s'établissant à 180 024 véhicules neufs contre 182 712 en mars 2023. Il est important de noter que mars 2024 compte deux jours ouvrés de moins que mars 2023. Corrigé de cet ajustement lié aux jours ouvrés, le marché afficherait une croissance de 8%.
Cette évolution s'explique par deux facteurs principaux : tout d'abord, mars 2024 bénéficie encore des retombées du bonus écologique de 2023, dont le montant a été réduit à 4 000 euros mi-février. Ensuite, le mois de mars est traditionnellement dynamique, avec de nombreuses journées portes ouvertes à travers la France.
À la suite des récentes modifications du bonus écologique, incluant une réduction de son montant et un durcissement des critères d'éligibilité, les acheteurs pourraient percevoir les véhicules électriques comme étant plus coûteux. Cette perception semble durable, sauf si les marques décident de revoir leur politique tarifaire à la baisse.
L’électrique porté par le leasing social
Les modèles électriques bénéficient de l’effet leasing électrique dit social. Cette motorisation représente à présent 19% du marché contre 16% en janvier (soit seulement deux mois plus tôt), avec des immatriculations qui ont progressé de 11%. Engagement de campagne du président de la République, le leasing social, devant permettre aux ménages les moins aisés d’avoir accès à un véhicule électrique pour 100 euros par mois – par le biais d’une LOA (Location avec Option d’Achat) –, a eu beaucoup plus de succès qu’attendu. Alors qu’un quota de 25 000 véhicules avait été prévu sur l’ensemble de l’année 2024, 50 000 véhicules ont été écoulés en moins de six semaines – poussant d’ailleurs l’Etat à mettre fin, dès la mi-février à ce dispositif.
Les hybrides toujours en hausse
Du côté des motorisations hybrides, rien ne semble entraver leur progression. Leurs ventes progressent de 23% et représentent désormais 37% du marché. Dans le détail, les ventes d’hybrides légères (MHEV) augmentent de 27%, les hybrides non rechargeables (HEV) de 31% et les hybrides rechargeables (PHEV) de 4%.
Et le thermique plombé par le malus
Les motorisations essence représentent 33 % des immatriculations de voitures neuves et accusent le coup du durcissement du malus, effectif depuis le 1er janvier 2024 : leurs immatriculations baissent de - 18%, alors que ces dernières affichaient encore une hausse de 24% en mars 2023. Les modèles au diesel, eux, accentuent leur déclin, avec une baisse de - 32% de leurs immatriculations en mars 2024 (versus une baisse de - 6% sur le même mois de l’année passée).
La location courte durée a la cote
Les achats des loueurs courte durée ont progressé (+ 22%) en mars. Cette catégorie se prépare activement en vue des prochains Jeux Olympiques. Les immatriculations des constructeurs et celles des transits temporaires (TT) sont, également, en hausse +77% et +5% respectivement. Des baisses sont enregistrées en revanche du côté des particuliers (- 2%), des sociétés hors automobile (- 19%), des véhicules de démonstration & garages (- 2%), ainsi que des loueurs longue durée ou Loueurs HCD (- 6%).
Le marché de l'occasion est porté par les voitures les moins polluantes. Enregistrant une baisse de 3% à 467 633 unités en mars, cette baisse s'explique par les deux jours ouvrés de moins par rapport à mars 2023. Néanmoins, le marché de l'occasion reste positif depuis le début de l'année (+ 2%), grâce à la tendance de rajeunissement du mix des transactions, les voitures de plus de 10 ans représentant désormais 47% du marché.
Les voitures les plus respectueuses de l'environnement en termes d'émissions polluantes sont les plus recherchées. Ainsi, les immatriculations des voitures classées Crit’Air 0, correspondant aux voitures électriques, ont bondi de 49%, tandis que celles des Crit’Air 1 ont augmenté de 10%. En revanche, les immatriculations des Crit’Air 2, 3, 4 et 5 ont diminué respectivement de - 7%, - 11% et - 18% pour les deux dernières catégories.
Les marchés du neuf comme ceux de l'occasion ont fortement été impactés par les deux jours ouvrés en moins en mars 2024 versus mars 2023. Toutefois, certains d’entre eux s'en sortent mieux, notamment les voitures sans permis et les véhicules utilitaires du côté du neuf. Du côté de l'occasion, encore une fois, les voitures sans permis et les motos restent dans le vert.
La voiture sans permis (VSP), encore appelée voiturette (VTR) connait un véritable plébiscite. Boostée par la crise sanitaire, le marché des VSP neuves a ainsi doublé entre 2019 et 2023, passant de 13 376 immatriculations à 26 238. Le marché de l’occasion en revanche est encore relativement étroit et il faut compter 1 VSP neuf pour 1,5 VSP de seconde main.
Alors qu’a été instauré un contrôle technique obligatoire de ces véhicules depuis le 15 avril, la tendance à la hausse devrait se poursuivre cette année. Les immatriculations de VSP neuves ont d’ailleurs déjà progressé de 18% entre janvier et février 2024 (4 255 unités) et celles des VSP d’occasion de 7% (6 390 unités), soit une hausse globale de 11% du marché des VSP.
En mars, le volume d’immatriculations neuves est encore en hausse de + 20% à 1 985 unités.
Alternative sécurisante aux scooters et pouvant être conduits dès l’âge de 14 ans, ces véhicules trouvent leur place dans la nouvelle mobilité urbaine. Et ce d’autant plus qu’ils sont engagés dans la voie de l’électrification : un modèle neuf sur deux vendu en 2023 était électrique, alors qu’en 2019, 95% des modèles neufs écoulés roulaient encore au diesel.
Si elles attirent de plus en plus les jeunes, ces voitures séduisent également les sociétés : 18% des VSP neuves ont ainsi été achetées par ces dernières en 2023, soit six points de plus qu’en 2019.
Ce succès attise les convoitises des constructeurs automobiles : après Renault (modèle Twizy) dès 2012, Citroën (AMI) est arrivé sur ce marché en 2020, Opel (Rocks e) y est entré en 2023, suivi de Fiat (Topolino) en ce début d’année.
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