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Nous contacterAccueil > Actualités > Intelligence Auto n°86 – Novembre 2025Et si les modèles électriques les plus populaires devenaient enfin accessibles en occasion ?
L’électrique n’est plus une niche, mais une réalité qui s’impose sur des voitures neuves comme celui de l’occasion. Soutenus par les nouvelles incitations, les particuliers franchissent le pas. Et même le marché de l’occasion s’électrifie, porté par l’arrivée de modèles plus accessibles. La transition s’accélère.
Les immatriculations de voitures électriques neuves bondissent de 63 % en octobre, propulsant le marché global des voitures neuves dans le vert : +3 % au total.
139 514 voitures neuves ont été immatriculées sur le mois écoulé, avec un nombre de jours ouvrés identiques à octobre 2024. Malgré cette belle performance, les volumes restent encore loin de ceux d’octobre 2019.
Les ventes aux particuliers (51 % du marché) gagnent 6%, celles aux flottes (30 % du marché) baissent de 6 %. Le solde des immatriculations concerne les professionnels de l’auto. Elles sont en hausse de +10 %.
Les particuliers s’engagent allégrement dans la transition : leurs achats de voitures neuves électriques grimpent de 75 %, dépassant désormais la croissance des flottes (+66 %). Cette dynamique s’explique par les nouvelles incitations à l’achat – le « Coup de pouce Véhicules Particuliers Électriques », la prime à la production européenne et l’ouverture du leasing social fin septembre. Ce dispositif, qui vise 50 000 voitures, commence déjà à se faire sentir dans les chiffres.
La part de marché de l’électrique atteint un record 24 % en octobre.
Plusieurs marques se distinguent par des hausses spectaculaires sur leurs ventes d’électriques :
Renault, Skoda, Audi, Hyundai, Mercedes et Ford ont plus que doublé leurs volumes, tandis que Peugeot (+86 %), Mini (+93 %) et Cupra (+41 %) affichent également de belles performances.
Ces progressions compensent largement la chute des modèles thermiques : essence (-27 %) et diesel (-34 %).
Les hybrides progressent de +4 % sous l’impulsion des MHEV (+25 %) et des EREV (+29 %) en revanche, les HEV perdent du terrain à -6 %.
Le rebond du marché se concentre sur les quatre segments clés :
• Berlines du segment B (en tête : Renault Clio)
• B-SUV (Peugeot 2008)
• C-SUV (PEUGEOT 3008)
• D-SUV (Tesla Model Y)
Le marché du VO recule légèrement en octobre (–1 % pour 483 743 transactions), toujours freiné par la rareté des modèles récents (–8 %). D’une part, les voitures de plus de 10 ans et d’autre part, les motorisations électrifiées tirent leur épingle du jeu : +34 % pour les électriques, +23 % pour les full hybrides (HEV).
L’incertitude économique et politique contraignent les entreprises à privilégier des investissements prudents, de court terme, plutôt que des projets ambitieux.
Très dépendants de leurs véhicules, le transport de marchandises et le BTP sont au cœur des efforts de décarbonation. Cependant le contexte actuel est peu favorable à la transformation des flottes de véhicules.
Dans le secteur du transport de marchandises, l’activité se stabilise au 3eme trimestre 2025 après plusieurs mois de baisse constante, selon la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR). Les investissements reculent et sont pour l’essentiel consacrés au renouvellement des flottes de véhicules utilitaires et industriels.
Dans le secteur du BTP, les investissements restent sous tension : après une forte baisse en 2024, une diminution modérée est attendue en 2025 selon la Fédération Française du Bâtiment. Le rebond de l’activité devrait avoir lieu en 2026.
Le transport de marchandises privilégie donc le renouvellement de flottes (et non l’extension), tandis que le BTP se concentre sur l’entretien-amélioration plutôt que sur de grandes opérations neuves.
Alors que la grande majorité des transactions de voitures d’occasion se font entre particuliers, la situation est inverse pour les VO électriques. Le plus souvent récents et issus d’un contrat de location longue durée, ils sont à plus de 80% revendus par des professionnels.
Afin d’analyser les effets de la hausse des volumes de vente en neuf sur le marché de l’occasion, AAA Data s’est intéressé à l’évolution des prix des VO électriques proposés par les professionnels*.
Premier constat : avec un prix moyen des VO électriques de moins de trois ans qui se stabilise juste sous les 33 000 euros, la perte de valeur par rapport au neuf, de l’ordre de 15 %, est désormais similaire entre électrique et thermique (en prenant en compte le bonus et le malus). Les électriques affichent toutefois des kilométrages inférieurs (14 284 km en moyenne, contre 21 281 km pour les thermiques), qui confirment un usage encore secondaire et plutôt urbain.
Par ailleurs, les modèles les plus diffusés deviennent de plus en plus abordables en seconde main. Des disparités importantes subsistent, tant en termes de niveau de prix que de perte de valeur, liées aux niveaux d’équipement et aux kilométrages. Ainsi les Renault 5 et Citroën ë-C3, très récentes, peuvent apparaître aussi plus chères d’occasion que leur tarif catalogue neuf*. A l’inverse, des modèles en vente depuis plus longtemps comme les Peugeot e-208, Tesla Model Y et dans une moindre mesure Volkswagen ID-3, affichent des décotes plus importantes.
Baromètre complet à lire sur :
www.avere-france.org/wp-content/uploads/2025/10/Etude_AVERE_Mobilians_T3-2025.pdf