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👉 Après une embellie en août, le marché français des voitures neuves reste à flot en septembre à la faveur d’un jour ouvré supplémentaire avec un petit gain de +1 %.
👉 Les flottes poursuivent leur conversion à l’électrique, mais décrochent de -7% sur l’ensemble des motorisations, tandis que les immatriculations aux particuliers enregistrent une progression de + 7 %.
👉 La part des voitures électriques s’élève à 22 % grâce au soutien persistant des flottes et à un net regain d’intérêt des particuliers, avant même le démarrage du leasing électrique le 30 septembre.
👉 Le marché de l’occasion retrouve de la vigueur à +5 %.
👉 FOCUS : les modèles électrifiés préférés des flottes selon les segments. -
Alors qu’un jour ouvré de moins a pesé sur les résultats de juillet et août, septembre en compte un de plus, qui offre au marché un nouveau bilan mensuel positif. Les immatriculations de voitures neuves gagnent en effet +1 % sur le mois, malgré un décrochage des flottes. Le dynamisme retrouvé de l’électrique se confirme en septembre avec près d’un quart des immatriculations. La transition énergétique des flottes s’accélère concernant les voitures mais peine encore sur les utilitaires.
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 140 354 immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) sur le mois écoulé, soit un gain de +1 %, grâce à un jour ouvré de plus qu’en septembre 2024. Les ventes aux particuliers, qui représentent 50 % du marché, sont à l’équilibre (+7 %) mais celles aux flottes reculent de -7 %, malgré une forte croissance de +44 % sur la motorisation électrique.
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« L’embellie du mois d’août se prolonge à la faveur d’un jour ouvré supplémentaire », déclare Marie-Laure Nivot, Head of automotive market analysis chez AAA DATA. « La nouvelle formule du bonus électrique (prime CEE) pour les particuliers donne déjà des résultats positifs, alors qu’une prime supplémentaire de 1 000 euros est attribuée à partir du 1er octobre pour les modèles assemblés dans l’Union européenne et équipés d’une batterie fabriquée dans l’Espace économique européen. Et le démarrage du leasing électrique le 30 septembre doit lui aussi donner une accélération temporaire aux immatriculations d’électriques. Toutefois ce sont désormais les flottes qui tirent les immatriculations d’électriques, avec des effets majeurs attendus d'ici à 3 ans sur le marché de l’occasion. »
Dans le détail par marques et pour la motorisation électrique, on constate des disparités importantes et quelques hausses significatives : Renault (+43 %), Tesla (+3 %), Dacia (volume plus que doublés), Volkswagen (+12 %), Audi (volume plus que doublés), Skoda (+81 %)… Par segment, le repli est presque général, aux exceptions notables des berlines du segment B et des SUV des segments C et C-SUV, qui assurent les plus forts volumes.
Les flottes, nouveau moteur de l’électrification du marché
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Longtemps en retard en matière d’électrification, les flottes ont clairement accéléré leur transition énergétique depuis le début de l’année sous la pression des mesures réglementaires. À fin août, les immatriculations de voitures électriques à destination des flottes (loueurs longue durée, sociétés, et administration) bondissent de 47 % par rapport à la même période de l’année 2024. Leur part s’est installée au-dessus de 21 %, soit trois points de plus que l’ensemble du marché. La progression des hybrides est moins spectaculaire, mais toutes variantes confondues (HEV, MHEV, PHEV et EREV), elles représentent 53 % des immatriculations aux flottes, soit un total de 74 % de voitures électrifiées, le reste revenant au diesel (8 %, en chute de 46 %) et à l’essence (17 % et –45 %).
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Cette transition concerne les voitures particulières, beaucoup moins les utilitaires, dont les trois quarts sont encore immatriculés en diesel. Le recul sur cette motorisation n’est que de 8 % sur les huit premiers mois de 2025, sur un marché du VU à -11 %. La part des utilitaires électriques ne monte qu’à 10 %, en hausse de 10 %, celle des hybrides dépasse à peine 6 %, avec pour seule évolution notable des mild hybrides qui font plus que doubler leur volume d’immatriculations.
L’électrique à son plus haut niveau historique
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Contrairement à ces derniers mois, ce ne sont pas seulement les flottes qui soutiennent les électriques. Même chez les particuliers, cette motorisation atteint 23 % des ventes, mais stagne par rapport à septembre 2024. La part totale des électriques grimpe ainsi à 22 % des immatriculations de voitures neuves en septembre, un niveau record, bien supérieur à sa moyenne de 18 % depuis le début de l’année, porté en grande partie par le Tesla Model Y, très largement en tête des immatriculations d’électriques.
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De nouveau en progression (+13 %), les motorisations hybrides restent largement majoritaires et représentent plus d’une immatriculation sur deux. Les hybrides (HEV) gagnent +5 % sur le mois et les rechargeables (PHEV) poursuivent leur chute (-10 %), mais les mild hybride (MHEV) gagnent pas moins de +31 %. Les électriques à prolongateur d’autonomie (EREV) bondissent de +14 % grâce au succès des Nissan Qashqai et X-Trail.
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A l’opposé, les motorisations thermiques (y compris GPL) ne pèsent plus que 3 % des immatriculations. L’essence (-25 %) et le diesel (-22 %) continuent de perdre du terrain.
L’occasion portée par l’électrique et les modèles les plus anciens
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Après un coup de frein estival ces trois derniers mois, le marché des voitures d’occasion retrouve du dynamisme en septembre. Il totalise 456 514 transactions et gagne +5 %, grâce à deux tendances bien distinctes : d’une part la progression continue des modèles de plus de 10 ans (+11 % en septembre), qui compense le manque de VO récents après plus de 5 ans de chute du marché des voitures neuves ; d’autre part une poussée de près de +44 % des VO électriques, dont la part grimpe à 4 % sur le mois, contre 3 % en moyenne depuis le début de l’année. Les hybrides dans leur ensemble (HEV, MHEV, PHEV, EREV) continuent de gagner du terrain et assurent 12 % des transactions en VO en septembre. Le plus souvent récents, plus de 80 % des VO électriques passent par les professionnels, qui bénéficient donc du dynamisme sur cette motorisation. Sur l’ensemble du marché toutes motorisations, ce sont toutefois les transactions entre particuliers qui progressent le plus (+18 %), tandis que celles de professionnels à particuliers reculent de -1 %.
Focus : les modèles électrifiés préférés des flottes par segment
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Parmi les immatriculations de voitures neuves électrifiées des flottes sur les huit premiers mois de l’année, les motorisations 100 % électriques, hybrides classiques (HEV) et microhybrides (MHEV) se répartissent à niveau presque égal, chacune à 21 % de part de marché, loin devant toutes les autres. Et pour toutes les trois, le modèle qui se place en tête est un SUV du segment C. En électrique, il s’agit du Renault Scenic (4 823 unités), suivi du Tesla Model Y (D-SUV, 4 561 unités), seul modèle de marque étrangère présent dans ce classement, et de la Renault 5 (berline du segment B, 2 955 unités). En hybride, Renault prend encore la première place avec le Symbioz (8 300 unités), suivi de la Clio (berline du segment B, 5 818 unités) et du B-SUV Toyota Yaris Cross (5 397 unités). Peugeot monopolise le podium microhybride avec le 3008 (9 339 unités), devant le B-SUV 2008 (7 005 unités) et la berline compacte 308 (5 952 unités).
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