Demande sur mesure
Vous souhaitez être accompagné
et bénéficier d’une solution
sur-mesure ?
Vous souhaitez être accompagné
et bénéficier d’une solution
sur-mesure ?
Vous avez un besoin spécifique ? Vous souhaitez être accompagné et bénéficier d’une solution sur mesure ?
Nous contacterL'équipe RH reste à votre écoute pour toute demande d'information complémentaire.
Nous contacterVous êtes intéressé(e) par une solution, vous recherchez plus d’informations ou souhaitez nous faire part de vos besoins.
Nous contacterAccueil > Actualités > Communiqué de presse 1er août 2025Le marché automobile français reste en berne malgré le rebond de l’électrique
👉 Le marché français des voitures neuves poursuit sa baisse en juillet, en fort recul de 8 %.
👉 Les immatriculations aux flottes comme celles aux particuliers chutent lourdement ; seuls les canaux tactiques progressent dans leur ensemble.
👉 Les immatriculations de voitures électriques neuves rebondissent de 15 % grâce aux flottes et en raison d’une base de comparaison faible en juillet 2024.
👉 Le marché de l’occasion s’essouffle : il perd 3 % sur le mois mais se maintient tout juste stable au cumul depuis le début de l’année.
👉 FOCUS : Évolution de l’offre et des stratégies des constructeurs.
Un jour ouvré de moins accentue la chute du marché français des voitures neuves en juillet, qui perd 8 % sur le mois et désormais - 8 % au cumul sur sept mois. Comme depuis le début de l’année, la baisse frappe à la fois les canaux des particuliers et des flottes. Seuls, les achats des loueurs courte durée et des transits temporaires progressent. AAA DATA comptabilise désormais une nouvelle motorisation – les EREV, pour extended range electric vehicles (véhicules électriques à prolongateur d’autonomie) – intégrée à la catégorie des hybrides.
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 116 376 immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) sur le mois écoulé. Les ventes aux particuliers chutent de – 10 %. Celles aux flottes affichent un recul global similaire (- 10 %), malgré une très forte croissance sur les modèles électriques (+ 70 %).
« Le marché automobile ne se redresse pas et est sans doute attentiste en raison des évolutions des mesures gouvernementales de soutien aux électriques. La nouvelle formule du bonus écologique, un peu plus avantageuse, n’a pas encore d’effet significatif compte tenu des délais entre commandes et livraisons » explique Marie-Laure Nivot, Head of automotive market analysis chez AAA DATA. « Combiné au leasing électrique attendu à la rentrée, il pourrait enfin redonner de l’attrait aux particuliers pour les voitures électriques mais ne suffira pas forcément à mettre fin à cette longue séquence baissière entamée au printemps 2024. »
En plus des fortes progressions enregistrées sur les canaux des loueurs courte durée (+ 57 %) et transit temporaires (+ 65 %). Dans ce contexte morose, quelques marques gardent de la vigueur, comme BMW (+ 7 %), Skoda (+ 25 %), Ford (+ 25 %), MG (+ 98 %), Mini (+ 70 %), Cupra (+ 55 %)... Deux modèles électrifiés du segment D sont apparus dans les immatriculations en juillet : le Lynk & CO 08, un tout nouveau SUV hybride rechargeable, et la Mazda 6e, quatrième génération de la grande berline japonaise, uniquement commercialisée en électrique.
Le bonus écologique a été renommé « coup de pouce véhicules particuliers électriques » au 1er juillet. Plus avantageux pour les acheteurs, il n’est plus financé par l’argent public mais par les CEE (certificats d’économie d’énergie). Les critères d’éligibilité des modèles sont inchangés (prix inférieur à 47 000 euros, poids inférieur à 2,4 tonnes, score environnemental minimal) mais les montant réévalués à la hausse : au moins 3 100 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 16 300 euros, 4 200 euros pour les plus modestes.
Quant au leasing social, lui aussi dédié aux voitures électriques, il concernera 50 000 véhicules commandés à partir du 30 septembre. Plusieurs marques affichent déjà les montants des loyers, avec l’obligation d’une offre inférieure à 140 euros par mois pour participer au dispositif et des loyers de moins de 200 euros, sur au moins trois ans.
Le rebond mensuel de 15 % des électriques contraste avec le recul général du marché du neuf. Il est principalement dû aux flottes. Sur ce canal, les immatriculations d’électriques bondissent de 70 %, pour une part qui s’élève à 22 %, alors que les particuliers se détournent toujours de cette motorisation (- 15 %). Il faut noter également que juillet 2024 avait été un mois faible pour l’électrique, dont la part était tombée à 14 %. Elle atteint 17 % sur le mois écoulé, moins que depuis le début de l’année (18 %).
Les hybrides restent de loin majoritaires avec une part de 53 %, en progression de 7 %. Parmi les différentes variantes, AAA Data recense désormais les EREV, pour extended range electric vehicles (véhicules électriques à prolongateur d’autonomie), qui s’ajoutent aux microhybrides (MHEV), hybrides (HEV) et hybrides rechargeables (PHEV). Seuls quelques modèles en sont équipés, notamment chez Mazda et Nissan, pour une part de marché de 1 %.
Les marques qui se sont positionnées sur l’hybride bénéficient de l’engouement pour cette motorisation. Parmi celles aux plus forts volumes, c’est bien sûr le cas de Toyota, dont les hybrides représentent 84 % des immatriculations, malgré un recul de 28 % en juillet. Peugeot réalise 67 % de ses immatriculations en hybride (+ 26 % en juillet), BMW 60 % (+ 34 %), Ford 76 % (+ 11 %), MG 87 % (à plus que doubler)…
Seules 30 voitures à hydrogène ont été immatriculées en juillet, alors qu’après le groupe Renault, Stellantis vient d’annoncer son désengagement de cette technologie.
Solide sur les premiers mois de l’année, le marché de l’occasion a déjà subi un trou d’air en juin et perd de nouveau 3 % en juillet à 489 174 unités. Sa progression depuis le début de l’année s’est érodée et le marché est désormais stable par rapport à 2024. Il continue à souffrir du manque de VO récents, puisque les modèles de moins de 5 ans reculent de 15 %. Cette pénurie touche surtout les ventes des professionnels, tandis que les transactions entre particuliers, sont en croissance de 13 % sur le mois, tout comme les modèles les plus anciens de plus de 10 ans gagnent 6 % en juillet.
Les évolutions les plus significatives concernent toutefois les motorisations hybrides (+ 34 %) et microhybrides (+ 23 %). Les EREV, également comptabilisés en occasion, gagnent 50 %, sans toutefois dépasser 0,2 % des transactions.
La nouvelle étude AAA DATA « Vers une nouvelle structure du marché VPN - Évolution de l’offre et des stratégies constructeurs », parue en juin, met en évidence des évolutions marquées concernant les segments automobiles. En largeur de gamme, les SUV s’imposent progressivement, au détriment des petites voitures. Mais cet élargissement s’accompagne d’un appauvrissement en profondeur. Un exemple illustratif est celui du segment D-SUV chez Renault, deuxième marque par volume de ventes sur ce segment en 2024. Entre 2020 et 2024 Renault a élargi sa gamme en y ajoutant, aux côtés du Koleos, deux nouveaux modèles : le Rafale et le nouvel Espace. Dans le même temps, la profondeur a été nettement réduite : le nombre de versions du Koleos est passé de 6 à 1, tandis que le Rafale et l’Espace sont proposés en 2 et 1 seule version respectivement. Au total, en 2020, Renault proposait 1 modèle et 6 versions dans le segment D-SUV ; en 2024, l’offre comprend 3 modèles pour un total de seulement 4 versions. Ce cas illustre bien un basculement stratégique : le catalogue s’oriente de plus en plus vers une différenciation en termes d’espace d’habitacle, d’esthétique ou de confort plutôt qu’en termes de caractéristiques techniques différenciant les styles de conduite.
aaadata@rumeurpublique.fr
Léo Chompré – 06 14 35 41 74
Arthur Barbier - 07 71 80 76 69
AAA DATA, acteur historique et de référence de la donnée valorisée, détecte et identifie les comportements, les besoins et tendances des consommateurs pour anticiper les usages de demain et proposer à ses clients des modèles sur-mesure. AAA DATA s’appuie sur une base de données fiable et avérée. Grâce à son référentiel de données et à son expertise, AAA DATA a su développer des solutions innovantes et anticiper les besoins de demain, et ce dans une grande variété́ de domaines de consommation.