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Nous contacterAccueil > Actualités > Communiqué de presse 1er février 2025 Mauvais début d’année pour le marché automobile français
👉 Après la hausse de décembre, les immatriculations de voitures particulières neuves reprennent leur tendance négative et se replient de 6 % en janvier, emportées par la baisse des canaux des particuliers et des loueurs longue durée.
👉 Par motorisation, seules les hybrides continuent à progresser, tandis que les électriques se stabilisent.
👉 La demande pour les SUV reste la plus forte, avec une part de marché proche de 50 %.
👉 Le marché de l’occasion se maintient en territoire positif grâce à la progression des modèles considérés comme les moins polluants, Crit’Air 1 et Crit’Air 0
👉 FOCUS : le parc roulant continue de vieillir et s’électrifie petit à petit.
En ce premier mois de l’année 2025, les immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) s’affichent en recul de 6 % par rapport au même mois de l’année 2024, avec un nombre de jours ouvrés identique.
AAA Data, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 114 673 immatriculations de VPN sur le mois écoulé, en recul de 6 % par rapport à janvier 2024, mois où le marché avait été boosté par le leasing social électrique.
Le marché retrouve sa courbe baissière amorcée en mai dernier et seulement interrompue en décembre. Pourtant, les montants du malus restent identiques à leur niveau de 2024 en attendant l’adoption d’un nouveau projet de loi de finances qui pourrait entrer en application au printemps. Quant aux nouvelles conditions moins généreuses du bonus, elles ne produisent pas encore tout leur effet. Alors qu’elles sont en vigueur depuis le 2 décembre, les modèles commandés avant cette date et livrés jusqu’au 14 février continuent à bénéficier des conditions plus favorables du barème précédent.
« Comme c’était prévisible, la hausse de décembre n’était que ponctuelle, due à deux jours ouvrés supplémentaires associés aux effets habituels de fin d’année liés aux évolutions réglementaires et à l’atteinte des objectifs commerciaux », explique Marie-Laure Nivot, Head of automotive market analysis chez AAA DATA. « Il faut toutefois se souvenir que janvier 2024 avait été un mois assez solide. En fait, nous retrouvons à peu près les volumes de janvier 2023. A l’époque le marché sortait d’une période de tensions sur les approvisionnements et la logistique. Aujourd’hui c’est le niveau des commandes qui inquiète et laisse présager d’une faiblesse persistante des immatriculations pour les mois à venir.»
Ce repli des immatriculations de voitures neuves est lié au canal des particuliers, qui représente 46 % du marché et chute de 8 %, ainsi qu’à celui des loueurs longue durée, à – 17 % (15 % du marché). Les immatriculations aux sociétés perdent quant à elles 6 % sur le mois (13 % du marché).
L’électrique reste stable et se détache de la tendance globale. Cependant, sa part de 17 % reste proche de sa moyenne des deux dernières années, alors que l’atteinte des objectifs d’émissions de CO2 de la norme CAFE (Corporate Average Fuel Economy), durcis en 2025, nécessiterait une franche accélération. Certaines marques ont vu leurs ventes baisser, notamment Tesla (- 63 %) et Dacia (- 51 %). A l’inverse, les ventes de Renault ont plus que doublé sur cette motorisation « zéro émission » grâce au succès de la Renault 5 (2 813 immatriculations sur le mois) et du Scenic (troisième au palmarès électrique de janvier avec 1 177 immatriculations), tout comme Citroën avec la ë-C3, deuxième au palmarès des meilleures ventes d’électriques (1 548 immatriculations). Toujours sur cette motorisation, Volkswagen progresse (+ 85 %), ainsi que les autres marques du groupe comme Audi dont les ventes ont plus que doublé, Skoda (+ 18 %) et Cupra (+ 57 %).
Parmi les motorisations électrifiées, les hybrides rechargeables (PHEV) sont désormais soumises au malus au poids – avec un abattement de 200 kg – et reculent logiquement de 54 % pour ne plus représenter que 4 % du marché. Rien ne semble en revanche freiner les hybrides simples (HEV), y compris les hybrides légères (MHEV), qui sont les seules à progresser et pèsent ensemble pas loin de la moitié des immatriculations : 24 % pour les hybrides (+ 29 %), 21 % pour les hybrides légères (+ 91 %). En parallèle, le diesel disparaît peu à peu du marché du neuf (4 % des immatriculations, en chute de 48 %) tandis que la part de l’essence n’atteint plus que 26 % (- 28 %).
Les grandes tendances de ces derniers mois se confirment aussi en termes de carrosserie, puisque les SUV assurent de nouveau près de 50 % des immatriculations, avec des volumes en progression de 3 %.
Plusieurs modèles dont les trajectoires seront à suivre apparaissent dans les chiffres de janvier :
👉 Dacia Bigster (motorisations essence, microhybrides essence et GPL ou hybride essence) sur le segment C-SUV ;
👉 BYD Atto 2, Hyundai Inster et Abarth 600e (tous trois 100 % électriques) sur le segment B-SUV.
Malgré un petit ralentissement en décembre, le marché du VO avait conclu l’année 2024 sur une progression de 3 %. Il retrouve son tonus en janvier 2025 et gagne 8 %, avec 457 670 transactions. Cette progression est surtout portée par les modèles à vignettes Crit’Air 1 (principalement moteurs essence immatriculés à partir de janvier 2011) qui représentent désormais 37 % du marché VO (+ 18 %). Avec des volumes plus modestes (13 217 transactions, soit près de 3 % du marché VO), les électriques décollent toutefois de plus en plus franchement, à + 35% sur janvier.
Du mercredi 5 au dimanche 9 février, le salon Rétromobile met en vedette les voitures anciennes. Son succès souligne l’intérêt grandissant pour les véhicules de collection,
Le marché de l’occasion est largement corrélé aux évolutions du parc roulant, qui atteint au 1er janvier 2025 42 084 989 voitures particulières (France et DROM), soit 1 % de plus en un an. Son âge moyen continue lui aussi d’augmenter puisqu’il frôle désormais les 12 ans (11,9 ans contre 11,6 ans au 1er janvier 2024), avec de fortes disparités selon les régions : il n’est que 8,6 ans dans les Hauts-de-Seine mais s’élève à 14 ans dans la Creuse. Pour la première fois le diesel passe sous la barre des 50 % (49 %), tandis que l’électrique grimpe à 3 %. Entre les deux, AAA Data compte 40 % d’essence et 7 % d’hybride. Le solde est constitué des autres motorisations.
Par segment, le B dans son ensemble reste très majoritaire à 30 %, suivis du C à 15 %. Viennent ensuite les segments C-SUV (exemple : Peugeot 3008) à 11% et les segments A (exemple :Fiat 500) et B-SUV (exemple : Toyota Yaris Cross) à 8% chacun. Quant au segment D-SUV (exemple : Tesla Model Y), il compte pour seulement 3% Le solde est constitué des autres segments.
Les SUV progressent pour atteindre 9,7 millions d’unités, soit 23 % du parc, dont près de la moitié sur le segment C-SUV (11 %).
aaadata@rumeurpublique.fr
Léo Chompré – 06 14 35 41 74
Arthur Barbier - 07 71 80 76 69
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